Estando Jesús en Betania, en casa de Simón el leproso, y sentado a la mesa, vino una mujer que traía un frasco de alabastro con perfume puro de nardo, muy caro; rompió el frasco y derramó el perfume sobre la cabeza de Jesús… (Mc 14, 3-9)

Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux. Pendant qu'il était à table, une femme entra, avec un flacon d'albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle le versa sur la tête de Jésus... (Mc 14, 3-9)

24 de marzo de 2011

Guerre et paix - Guerra y paz

Edi apaga la tele. Inútil decir que el telediario le ha dejado hecho polvo: la guerra no es nunca una buena noticia. Sus ojos están llenos de escenas de bombardeos, de destrucción, de muertes anónimas. Un sabor de boca amargo que viene directamente de su alma. Edi piensa en el cortejo que acompaña la guerra, y lo sufren siempre los mismos, los de abajo. En un ímpetu de generosidad le gustaría ir allá, poder compartir las penurias de ese pueblo… pero no es posible. Siempre queda la oración, y, aunque no es poco, Edi siente que hay algo más.

Se va al trabajo con el corazón en un puño. Y reza por ese pueblo que sufre desde hace tanto tiempo, reza también, ¿por qué no?, por los soldados. Y casi sin darse cuenta da gracias también por los que trabajan por la paz. ¿Y si está ahí ese “algo más”? Esta tarea no es exclusiva de los diplomáticos, o de gente en el poder; él también, a su pequeña escala, puede trabajar por la paz. Una gota en el océano, cierto, pero una gota de agua puede aliviar una sed. Ser portador de paz, poder romper la dinámica de las rencillas, de las maledicencias, de los odios en su pequeño mundo. Si uno lo mira bien, no es tan sencillo como parece…

Edi está más animado, él vivirá esta actitud como una oración de intercesión, con su confianza puesta en el Padre todomisericordioso.




Edi éteint le poste de télévision. Pas la peine de dire que le journal télévisé a laissé son moral à zéro : la guerre n’est jamais une bonne nouvelle. Ses yeux sont remplis d’images de bombardements, de destruction, de morts anonymes. Un arrière goût amer qui monte directement de son âme. Edi pense au cortège qui accompagne la guerre, qui est toujours subi par les mêmes, ceux d’en bas. Dans un élan de générosité il aimerait y aller, partager les pénuries de ce peuple… mais ce n’est pas possible. Il reste toujours la prière, c’est déjà pas mal ! Mais Edi pressent qu’il y a quelque chose en plus.

Il part au travail avec le cœur tout triste. Il prie pour ce peuple qui souffre depuis si longtemps ; il prie aussi –pour quoi pas ?- pour les soldats. Et presque sans s’en apercevoir il rend grâces pour ceux qui travaillent pour la paix. Et si c’est là cette « quelque chose en plus » ? Cette tâche n’est pas exclusive des diplomates ou de gens puissants ; lui aussi, à sa petite échelle, il peut travailler pour la paix. Une goutte dans la mer, certes, mais une goutte d’eau peut soulager une soif. Être porteur de paix, pouvoir briser la dynamique des animosités, des médisances, des haines dans son petit monde à lui.

Edi se sent plus encouragé, il va vivre cette attitude comme une prière d’intercession, avec toute sa confiance mise dans le Père Tout Miséricordieux.

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