Estando Jesús en Betania, en casa de Simón el leproso, y sentado a la mesa, vino una mujer que traía un frasco de alabastro con perfume puro de nardo, muy caro; rompió el frasco y derramó el perfume sobre la cabeza de Jesús… (Mc 14, 3-9)

Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux. Pendant qu'il était à table, une femme entra, avec un flacon d'albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle le versa sur la tête de Jésus... (Mc 14, 3-9)

3 de marzo de 2011

La beauté - La belleza

Fue en el metro. Edi se sentó, cansado, y apoyó su espalda dolorida contra el respaldo del asiento. Miró al frente, y ahí olvidó su cansancio. Sentado justo frente a él había un hombre, más o menos de su edad, y Edi quedó cautivado por la belleza de su rostro. No era una belleza de estas de modelo o de revista; era más bien una armonía de rasgos y una transparencia de su mirada que dejaba intuir un poco la belleza de su alma. El cabello negro corto, los ojos oscuros y profundos, una boca fina enmarcada por esas arrugas entre las que danza una sonrisa. Edi miraba lo más discretamente posible la belleza del rostro de ese hombre, sin deseo de apropiársela, sin deseo de tocarla, sin deseo siquiera de volverla a ver. A la gratuidad de esa belleza solo se puede responder con la gratuidad de la admiración y también, ¿por qué no?, con una acción de gracias a Dios, fuente de toda belleza.


C’était dans le métro. Edi s’assoit, épuisé da sa journée, le dos naze et endolori. Il regarde devant lui, et là il oublie sa fatigue. Assis en face de lui il y a un homme, du même âge que lui à peu prés, et Edi est saisi par la beauté de son visage. Ce n’est pas une beauté comme on peut voir sur les pages d’un magazine ou sur l’écran d’un cinéma ; c’est plutôt une harmonie de traits et une transparence dans son regard qui laisse entrevoir la beauté de son âme. Les cheveux noirs et courts, les yeux profonds et foncés, une fine bouche encadrée par ces rides parmi lesquelles danse un sourire. Edi regarde le plus discrètement possible la beauté de ce visage sans désir de se l’approprier, sans désir de la toucher, sans désir non plus de la voir une autre fois. A la gratuité de cette beauté on ne peut répondre qu’avec la gratuité de l’admiration et aussi, pourquoi pas ?, avec une action de grâces à Dieu, source de toute beauté.

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